Même si la mort est inéluctable et que c’est bien la chose pour laquelle nous sommes tous à égalité, elle n’en reste pas moins parfois difficile à appréhender. Pourquoi ? Pour différentes raisons comme le fait qu’il n’y a potentiellement plus rien après, qu’on va nous oublier, qu’on va peut être souffrir, qu’on ne laissera aucune trace derrière soi, et encore d’autres raisons….. Voici une histoire d’une peur de la mort…..
Sarah vient me voir pour comprendre ce qui se passe dans sa vie et pourquoi elle se retrouve toujours seule à galérer. Nous démarrons une séance d’hypnose de régression et assez rapidement, elle se sent allongée, très vieille, dans le noir….. Je la questionne pour savoir ce qu’elle peut représenter, où elle se situe, quels sont ses sensations, ses sentiments, les émotions associées. Elle me dit qu’elle est bien elle dans cette incarnation, à la fin de sa vie…..
Sur le coup, je tique. Il n’est pas souhaitable qu’une personne aille à la fin de sa vie dans cette vie là, car cela peut créer une vraie difficulté à gérer sa vie, et normalement, nous n’y avons pas accès pour préserver le libre arbitre, et surtout la vie et l’expérience à mener.
Là, Sarah n’a pas l’air inquiète ou mal. Elle me dit que le soleil se lève sur son dernier jour, et là, elle voit apparaitre autour d’elles ses enfants et petits enfants. Ils sont tous là réunis pour son départ vers la lumière. Et face à moi, sous ses yeux fermés, elle se met à pleurer. Je la laisse avec bienveillance vivre son émotion, et je lui demande quelle est cette émotion et pourquoi elle réagit comme ça.
A ma grande surprise, elle me répond ceci : J’avais tellement peur de mourir en étant seule, que savoir que je vais partir en étant entourée de tous les gens que j’aime, ça m’émeut beaucoup et je suis heureuse de savoir ça maintenant…..
Comme toujours en hypnose de régression, une scène vécue avec laquelle on a eu une prise de conscience ou une révélation de quelque chose, permet de régler la problématique, l’inconfort, la peur. Et Sarah, après être revenue dans un état de conscience normal, m’a annoncé qu’elle n’avait plus peur de la mort maintenant…

Quel était le lien entre sa problématique d’être seule et galérer et le fait de se voir mourir entourée de sa famille pleine d’amour pour elle ? Je vous laisse y réfléchir, il y a plusieurs réponses…. En tout cas, Sarah aujourd’hui n’est plus seule, et ne le sera plus jamais……

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