La procrastination qui est l’art de remettre au lendemain, ajourner, temporiser une action que nous aurions pu faire au moment où nous l’avions prévu initialement…
Mais pourquoi remettre quelque chose que l’on doit faire, ou que l’on veut faire ?

Voilà déjà dans le verbe que l’on peut trouver un semblant de réponse. Dans le « je dois » « il faut », il y a une forme d’obligation, d’ingérence cachée, de semi obligation d’un quelque chose qui n’est pas forcément appréciée ou désirée ardemment. Lorsque on est dans un caractère obligataire, cela peut devenir très vite contraignant, on doit faire l’effort de, parfois sans élan….. Et la procrastination prend tout son sens.
Alors que quand on a vraiment envie, qu’on apprécie fortement cette action à entreprendre, que l’on est dans le désir réel et fort, alors la procrastination n’a tout simplement pas sa place.

La procrastination peut cacher une peur (celle peut être de mal faire, d’être jugée, d’être mal perçu), ou un doute quant à un choix qui n’est pas très sûr et qu’on hésite à faire, un besoin de perfectionnisme et du coup, on préfère ne pas faire de suite et voir plus tard, voire…. jamais !

Et si la procrastination venait tout simplement dire que ce n’est peut être pas le bon moment, ou pas la bonne action, le bon choix ? Peut être que cette procrastination a aussi son utilité et qu’elle vient nous montrer que ce que l’on voulait faire n’est peut être pas aussi essentiel et aussi utile quand il était prévu que l’action ou le choix se fasse… C’est une des réponses apportée par un guide en hypnose de régression, procrastiner n’est pas forcément la définition pure et simple qui vient dire qu’on ajourne, qu’on remet au lendemain, en se trouvant parfois une très bonne excuse. C’est peut être juste tout simplement, pas le bon moment, ou pas la bonne direction….. Et que aussi parfois, ne pas le faire, ne pas choisir, c’est presque mieux….

Il faut arrêter de voir la procrastination comme un défaut, elle a sa raison d’autre. Même si l’adage dit qu’il ne faut pas remettre au lendemain ce qu’on peut faire le jour même, le mieux est quand même de sentir en soi si c’est bon pour soi dans l’instant, de le faire, quand on a décidé de le faire, ou si ça peut attendre, voire ne pas se faire,car peut être que ça n’a juste pas du tout de raison (qui nourrisse l’âme, l’esprit et le corps) d’être fait ou vécu…….

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